L'Autorité des Marchés Financiers est l'institution française en charge de veiller à la bonne application des règles qui régissent le marché boursier français (règles d'admission, fonctionnement du marché et des intervenants, suivi de l'information communiquée au marché...). L'AMF résulte de la fusion entre la Commission des Opérations de Bourse (COB) et le Conseil des Marchés Financiers (CMF). Son pendant en Belgique est la CBFA et en Suisse la COPA.
Le bêta, ou coefficient bêta, d'un titre financier est un coefficient de volatilité ou de sensibilité qui indique la relation existant entre les fluctuations de la valeur du titre et les fluctuations du marché. Il s'obtient en régressant la rentabilité de ce titre sur la rentabilité de l'ensemble du marché.
La capitalisation boursière d'une société est la valeur de marché de ses capitaux propres. Elle résulte de la multiplication du nombre d'actions composant le capital de la société par le cours de bourse. Notons toutefois qu'un investisseur désirant acheter d'un seul coup la majorité des actions de la société dans le but d'en détenir le contrôle devra s'acquitter d'un montant supérieur à cette capitalisation, la différence correspondant à la prime de contrôle.
La convexité est la dérivée seconde du cours d'une obligation par rapport au taux d'intérêt. S'agissant des obligations convertibles, elle permet une assymétrie du profit et du risque. Plus le cours de l'action sous-jacente s'élève et plus l'obligation convertible est dépendante de ce cours, plus le prix de l'action sous-jacente diminue et plus l'obligation se rapproche de son plancher actuariel.
Un OPCVM est dit « coordonné » lorsque l’autorité de tutelle de son pays d’origine atteste qu’il est conforme à la directive européenne 85/611. Coordonné, un OPCVM pourra être commercialisé dans les différents pays de l’Union Européenne après une procédure locale simplifiée.
Lors du placement de titres financiers, la diffusion de l'information (activité récente de l'entreprise, stratégie, perspectives…) est un paramètre essentiel et nécessaire à la bonne réussite de l'opération. Ainsi, afin d'atteindre cet objectif, une série d'entretiens préalables entre les dirigeants de l'entreprise et la banque et les avocats en charge de l'opération est organisée, afin de vérifier la cohérence de ces informations. Cette série d'entretiens constitue ce que l'on appelle en franglais la due diligence.De la même façon, lors de l'acquisition d'une entreprise, l'acheteur voudra procéder à des vérifications afin de se faire une idée précise de la situation de l'entreprise.
Organisme chargé de la compensation des titres entre les intermédiaires financiers à l'occasion des opérations d'achats ou de ventes principalement, effectuées par les clients de ces intermédiaires financiers. EUROCLEAR France en centralisant l'ensemble des transactions boursières facilite la circulation des titres entre les établissements affiliés.
Le gamma représente la sensibilité du delta aux variations de la valeur du sous-jacent, c'est-à-dire la dérivée du delta par rapport au sous-jacent. La position optionnelle qui évite de réajuster en permanence le niveau de couverture par rapport à l'actif sous-jacent est caractérisée par un gamma nul.
La gestion alternative se définit fréquemment comme une gestion décorrélée des indices de marchés. Ce type de gestion repose sur des stratégies et des outils à la fois diversifiés et complexes c'est donc une gestion qui, par nature, reste réservée aux investisseurs "avertis" (investisseurs institutionnels, comme les banques, par exemple). La COB a précisé, depuis le mois d'avril 2003, les règles d'investissement et de commercialisation d'OPCVM de fonds alternatifs c'est-à-dire des OPCVM (SICAV ou FCP) de droit français qui investissent dans des fonds alternatifs (on parle alors de multigestion alternative ou gestion alternative indirecte).
La gestion directionnelle est dépendante de la direction des marchés tant dans ses performances que dans sa volatilité. Ex : les performances des OPCVM d’obligations convertibles long only dépendent de l’évolution des marchés actions notamment.
Code utilisé pour identifier un instrument financier lors d'une transaction (action, obligation, OPCVM...). Les OPCVM, les sociétés cotées utilisent un code de place ISIN (pour International Securities Identification Number) délivré par la société EUROCLEAR qui assure en France le rôle de dépositaire central.
Les obligations convertibles sont des titres hybrides associant caractéristiques actions et obligations, chaque obligation pouvant être effectivement échangée contre un nombre prédéterminé d'actions à certaines dates contractuellement fixées.
S’emploie lorsque l’objectif de performance visé s’exprime de façon absolue (par exemple ; x% par an ou taux sans risque + x% par an). Par opposition à Performance relative lorsque l’objectif est de réaliser une performance supérieure à celle d’un indice de référence ou benchmark.
Le plus souvent employé pour exprimer le délai nécessaire pour que l’investisseur dans un OPCVM ou un actif donné, puisse effectivement investir ou désinvestir dans cet OPCVM ou actif. S’agissant des OPCVM de droit français, l’existence d’éventuels préavis est mentionnée dans le prospectus du fonds.
Instruments financiers reposant sur des valeurs mobilières ou sur des indices de marché (contrats à terme, options sur taux, indices, valeurs...), qui permettent : - soit d'atténuer les conséquences d'une évolution défavorable d'un marché, - soit d'amplifier l'effet d'un investissement en anticipant une variation attendue.
Document réglementaire précisant les règles de fonctionnement d'OPCVM de droit français, étranger, ou Luxembourgeois notamment. Le prospectus d'un fonds étranger doit être agrée par l'AMF avant toute commercialisation en France, l'AMF pouvant en outre demander l'ajout d'un addendum spécifiquement destiné aux investisseurs français.
Ratio mesurant le rapport de la performance annualisée relative du fonds par rapport à son indice de référence sur la Tracking Error annualisée. Il mesure la tendance du fonds à sur-performer (ratio positif) ou sous-performer (ratio négatif) son indice de référence pour une structure de risque équivalente à celle de son indice. Plus le ratio est élevé, mieux c'est puisqu'il reflète dans quelle mesure le risque pris par le gestionnaire comparativement à son indice de référence a été récompensé.
Terme anglais signifiant échange. Contrat permettant l'échange entre deux entités de flux financiers pendant une période donnée. - un swap de taux d'intérêt est un échange de conditions de taux d'intérêt portant sur des montants de capitaux identiques, - Un swap de devises est un échange d'endettements libellés dans des devises différentes.
Les swaptions permettent d'acheter ou de vendre le droit de conclure un swap de taux d'intérêt sur une certaine durée ; c'est une option sur un swap. Le swap sous-jacent est précisé initialement. Il est défini par son montant notionnel, son échéance, le taux fixe et le taux variable auxquels il fait référence.
Le taux de rendement actuariel d'une obligation est le taux qui annule la différence entre le prix d'émission et la valeur actuelle des flux futurs qu'elle génère. Ce taux est calculé au jour du règlement et figure obligatoirement dans les brochures d'émission. Pour l'acheteur de l'obligation, le taux actuariel représente le taux de rentabilité qu'il obtiendrait en gardant l'obligation jusqu'à son remboursement et en réinvestissant les intérêts au même taux actuariel.
À rapprocher de la valeur temps, le thêta d'une option permet de connaître la sensibilité de cette dernière au temps qui passe. Le thêta d'une option est égal à l'opposé de la dérivée de la valeur théorique par rapport au temps. Il mesure l'impact du temps sur la valeur d'une option.
Les titres hybrides sont des produits financiers qui mélangent les caractéristiques des capitaux propres et des titres de dettes. Parmi ceux-ci, on distingue les obligations convertibles, les obligations remboursables en action, les bons de souscription, les actions privilégiées, les certificats d'investissement, les titres subordonnés à durée indéterminée.
Il mesure la volatilité de l'écart de performance entre le portefeuille et son benchmark. Les limites de risque des portefeuilles suivant un indice de référence sont fixées par un niveau maximum de tracking-error prévisionnel, qui traduit la marge de manœuvre du gérant. La déviation des résultats du portefeuille par rapport à son benchmark est ensuite mesurée par le tracking-error constaté. Le tracking-error se mesure sur un historique de 52 semaines. Si celui-ci est insuffisant, il se calcule sur une base hebdomadaire annualisée dès qu'un historique d'au moins 13 semaines est disponible. Plus le Tracking-error d'un fonds est bas, plus le fonds ressemble à son indice de référence (profil et caractéristiques de performance).
Valeur obtenue en divisant l'actif net d'un OPCVM par le nombre de parts (FCP) ou d'actions (SICAV) en circulation. C'est la valeur liquidative qui sert de base au calcul du prix de souscription (valeur liquidative plus droits d'entrée) et de rachat (valeur liquidative moins droits de sortie) de l'OPCVM. La valeur liquidative est calculée journalièrement, hebdomadairement ou bi-mensuellement selon la taille des OPCVM.
La VAR est une estimation de la perte potentielle d'un portefeuille sur une période donnée avec un niveau de confiance choisi. Ainsi une VAR à un jour et 99% calcule la perte maximale que connaîtra un portefeuille dans 99% des cas sur une journée.
Indicateur permettant de déterminer l'évolution d'une option en valeur en cas de variation d'un point de la volatilité de son sous-jacent. En effet, plus un titre sous-jacent est volatil, plus l'option a de chances d'être dans la monnaie avant son échéance.
La volatilité mesure l'amplitude relative des variations de cours d'un titre autour de sa valeur moyenne sur une période donnée. La volatilité se calcule habituellement sur 52 semaines sous forme d'écart-type. Elle constitue un indicateur de risque : plus elle est élevée, plus le risque d'écart par rapport à la valeur moyenne est statistiquement élevé.
Valeur conférée à « l’option de conversion » contingente à l’obligation convertible. Plus celle-ci est élevée, plus le prix de l’obligation convertible est élevé. La volatilité implicite est une des constituante du prix d’une obligation convertible.